CE NOUVEAU CONFINEMENT QUI REDEFINIT NOS VIES

Le verdict est tombé ! Nous voilà de nouveau confinés pour une période de 4 semaines au minimum !

Je ne rentrerai pas ici dans les débats qu'engendre cette crise mondiale, tous points de vus confondus et même si j'ai ma propre opinion sur le sujet, il y a suffisamment d'articles et de post qui permettent de s'exprimer librement (ou pas...).

 

En tant que thérapeute, je reçois de nombreux appels de personnes inquiètes et bouleversées à l'idée de ne plus pouvoir sortir, de ne plus voir leurs proches, de ne pas pouvoir passer les fêtes de fin d'année en famille...

 

OUI, cette situation peut-être source d'angoisses pour bon nombre d'entre nous et elle nous contraint à redéfinir notre quotidien. Nous pouvons être confronté(e)s à des incertitudes beaucoup plus présentes et terriblement angoissantes. Après le premier confinement, on aurait pu penser que tout cela était derrière nous et que ce pic épidémique ne ferait plus la une des médias.

 

OUI, notre liberté se retrouve entravée car on ne peut plus se balader en famille, on ne peut plus faire de sport, on ne peut plus recevoir nos amis, on ne peut plus aller voir nos parents qui habitent un autre département...  Tout cela peut être anxiogène et ouvre la voie à de nombreuses pathologies qui, si elles ne sont pas perçues à temps, peuvent mener à des syndromes psychiques ou physiques.

 

Dans ce contexte si particulier où l'on nous impose la distanciation sociale même au sein de notre foyer, il manque ces gestes d'affection si importants à l'équilibre de chaque être humain. Nous sommes contraints de faire le deuil de nos libertés individuelles et notre routine quotidienne appartient désormais au passé.

 

La colère pour certains, l'ennui, la peur ou la tristesse pour d'autres nous empêchent parfois de nous recentrer sur nous-même pour vivre au mieux cette période dans la durée incertaine imposée par nos gouvernants.

 

POUR SURMONTER SES PEURS, IL FAUT SAVOIR LES AFFRONTER ! Et croyez moi, la peur tue plus que le Virus !!!

 

Alors, quelles sont les mesures personnelles à prendre pour traverser ce tsunami en évitant cette éventuelle fragilité dépressive susceptible de nous guetter?

 

Evitons ABSOLUMENT les allers et retours entre la cuisine et le canapé ou devant la télé ou les réseaux sociaux ne traitant que du côté sombre et dramatique de la situation. Ne recherchons pas une forme de plaisir dans la nourriture et ne créons pas d'addiction à la télévision !  Les spots publicitaires ou les informations télévisées provoquent des sources d'angoisses démesurées et il est important de s'en protéger au maximum.

 

Si notre activité professionnelle se trouve en suspend le temps du confinement, levons nous à l'heure habituelle, ne passons pas la journée en pyjama et habillons nous, coiffons nous, comme si nous devions sortir.

Si nous sommes en télétravail, ne nous laissons pas absorber par un surcroit de travail et d'horaires qui auraient vite fait de mettre à mal notre vie personnelle.

 

Etant donné que l'isolement social fait partie des principaux facteurs de risques liés à la dépression, il est indispensable de conserver des liens avec ses proches ou ses amis par le biais des outils technologiques de communication téléchargeables tels que skype ou Messenger. De nos jours, tout le monde possède au moins un téléphone alors usons d'échanges téléphoniques car humainement, une voix à l'autre bout du fil est beaucoup plus touchante qu'un simple SMS sans expression. Evitons de parler essentiellement du Coronavirus et de la crise mais attachons nous à parler de choses positives, partageons avec les autres les astuces personnelles qui rendent notre vie plus belle.

 

Si nous sommes confinés avec nos enfants et/ou notre conjoint(e), ressortons le Monopoly, le Cluedo ou d'autres vieux jeux de société capables de nous faire passer un bon et long moment à rire et à fixer notre attention sur autre chose que sur le contexte actuel.

 

Profitons de ces moments pour lire, pas essentiellement des livres permettant de nous sensibiliser à l'amélioration de notre culture générale mais lisons ces livres qui nous font du bien ! Ressortons ces vieux romans poussiéreux, nichés dans un carton au grenier ou posés depuis plus de 10 ans dans notre bibliothèque. Les passionné(e)s de développement personnel pourront s'initier à certaines de ces méthodes, de manière autodidacte, à leur rythme et en toute autonomie.

 

Usons d'idées créatives (les sites internet regorgent d'exemples créatifs) et nous pourrions être surpris(e)s des talents cachés qui peuvent surgir de chacun d'entre nous!

 

Contrairement à la première période de confinement qui a eu lieu aux prémices d'un printemps qui nous permettait d'avoir plus de lumière et de soleil en permettant aux plus chanceux d'entre nous de profiter d'une terrasse ou d'un jardin ou encore de jardiner et de bricoler dehors, la période actuelle nous plonge doucement dans l'hiver et peut ainsi augmenter l'altération de l'humeur.

 

Hors tout le monde sait, la lumière et le soleil sont indispensables à notre équilibre, tant physique qu'émotionnel. 

Alors, autorisons nous chaque jour, si nous ne sommes pas au travail, et même si nous n'avons pas d'animal de compagnie, à aller marcher dans ce rayon des 1 kilomètres (à vol d'oiseau) qui nous est autorisé.

Respectons notre horloge biologique et profitons de la lumière du jour et des quelques rayons de soleil encore généreux pour nous aérer le corps est l'esprit. 

 

Recherchons du plaisir dans la relation à l'autre et apprenons à redécouvrir les personnes qui partagent notre vie.

 

Profitons en pour faire du tri dans nos armoires, pour ranger nos papiers, pour repeindre cette pièce (qui n'attend que cela) avec des couleurs harmonieuses. Revisitons notre décoration, écoutons de la musique,...

Ainsi, cette période sera sans doute plus facile à vivre.

 

Si nous sommes seul(e)s et isolé(e)s et afin de ne pas rajouter de l'isolement à l'isolement, contactons des associations telles que SOS amitié qui assurent des permanences téléphoniques, permettant ainsi de briser la solitude.

 

Et enfin, prenons ce temps pour observer notre vie, pour préparer notre vie à l'après-confinement, à lui donner des indicateurs pour une vie meilleure.

Peut-être, serons nous alors capables, de nous concentrer sur ce qui nous semblera réellement essentiel dans nos vies.

 

Si vous vous sentez angoissé(e), triste, en manque de sommeil ou d'appétit, ne laissez pas s'installer les syndromes de post-dépression et contactez un thérapeute ou un professionnel de la santé qui vous aidera à parler de vos craintes et de vos appréhensions.

 

 

Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez.

 

Carole Faihy

Sophrologue, thérapeute holistique, Enseignante et praticienne Lahochi.

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